(22)

L'Ecole des beaches (Fernand Fleuret)

Beach.jpg

Pour complaire à de bons amis, j’ai consenti à m’emmerder. C’était tantôt à Juan-les-Pins, tantôt à Monaco-Beach. Pourquoi Beach ? Pourquoi pas plage ? Parce qu’aujourd’hui l’on ne dit plus culotte, mais short, qui veut dire chemise, et les trois-quarts des Français qui ne possèdent aucune langue  […]

Lire la suite

Actualités

affiche100.jpg

C’est le printemps, annonces de parutions et volumes pleuvent. Une joyeuse floraison. Alain Weill Spécialiste de l’affiche et l’auteur avec François Caradec du fameux Café-concert, 1848-1914 (Fayard, 412 pages, 45 euros), ouvrage épuisé et ré-épuisé, vient de produire chez l’éditeur d’art Gourcuff  […]

Lire la suite

Filadelf Gorilla révélé (merci Gallica !)

chiromonkey.jpg.gif

J.-L. Faure, Chiromonkey Un grand merci à Norbert Gaulard, qui nous fournit ses notes sur le mystérieux Filadelf Gorilla. Ex-mystérieux Gorilla devrions-nous dire puisque nous savons désormais qui se cachait sous ce pseudonyme étrange… Filadelf Gorilla était donc Alexandros Themistokles  […]

Lire la suite

Paris en songe

JacquesFabien.jpg

Jacques Fabien n’est pas le plus fameux des utopistes du XIXe siècle, c’est le moins que l’on puisse dire. Assez peu fréquenté, son Paris en songe, qui avait manqué une réédition en 2001, reparaît le 17 prochain à l’enseigne des éditions Burozoïque qui se sont fait, grâce leur collection “Le  […]

Lire la suite

My books, my books (Filadelf Gorilla)

chiromonkey.jpg.gif

J.-L. Faure, Chiromonkey « My books, my books ! » C’est le cri qui sort de la bouche d’un expirant savant. C’est le grand singe dégénéré, Dickens, ce moribond célèbre, qui déjà près de la tombe dans son râle et en rendant son dernier soupir ne se souvint ni de ses amours, ni de sa patrie, ni de son  […]

Lire la suite

Josef Vachal, artiste révélé

Vachalill.jpg

C’est la saison des livres extraordinaire : après Tante chinoise, de Marguerite Bonnevay, cette jeune devancière de la bande dessinée moderne, voici l‘Orbis pictus du tchèque Joseph Váchal, un créateur fort singulier, comme on les aime, écrivain, graveur, éditeur, imprimeur, homme-orchestre pour  […]

Lire la suite

Tante Chinoise à Gonfaron (Var)

TanteChinoise.jpg

Marguerite Bonnevay avait douze ans lorsqu’elle a établi, en 1894, la chronique en images d’un village du Var, Gonfaron, où elle passait ses vacances avec sa famille. Les éditions La Table Ronde ont édité il y a peu l’album de ses dessins doublé d’un DVD du film qu’en tira David Perlov en 1956,  […]

Lire la suite

René Arcos chez l'Opiomane

ArcosCaserne.jpg

Superbe catalogue de la librairie L'Opiomane autour de la Bibliothèque de René Arcos (1881-1959). Bruno de Livrenblog, qui nous devance toujours (mais comment fait-il ?), en a déjà dit le détail éloquent. Nous ne serons pas en reste en tirant notre chapeau au maître de la librairie qui donne à voir  […]

Lire la suite

L'anarchiste-singe (Filadelf Gorilla)

chiromonkey.jpg.gif

J.-L. Faure, Chiromonkey L’anarchiste-singe Voilà donc que le singe apparaît. Aussitôt que la faiblesse et la corruption s’emparent du corps social, le singe avance son museau et montre son rictus sarcastique… Le singe c’est la nature chaste, pure, saine, qui n’est pas fardée, exténuée, corrompue,  […]

Lire la suite

Jean-Louis Faure, sculpteur

TitanicFaure.jpg

Maquette utilisée par Lord Ismay devant la commission d’enquête sur le naufrage du Titanic (1912). Il n’aura échappé à personne que le billet d’hier était illustré d’une main de singe de Jean-Louis Faure, le sculpteur. Pour rendre à Faure ce qui est à Faure - et certainement pas à César en  […]

Lire la suite

L'homme-singe dégénéré (Filadelf Gorilla)

chiromonkey.jpg.gif

chiromonkey.jpg.gif J.-L. Faure, Chiromonkey


En 1893 paraissait à l’enseigne des éditions H. Jouve un opus qui semble le fruit des avancées de la science et des sarcasmes d’un citoyen : L’homme-singe dégénéré : notes et impressions d’un singe à travers le monde ancien et moderne (XII-316 p.). Ce n’est pas la moindre des curiosités.

Son auteur, recouvert du masque d’un pseudonyme poilu, philanthrope et musqué, Filadelf Gorilla, est resté anonyme, apparemment.
Malgré nos recherches, nous n’avons trouvé aucun élément permettant d’identifier le scabreux individu. Et s’il a un jour été dénoncé à la notoriété, c’est dans un lieu, une feuille, un livre dont nous n’avons toujours pas connaissance. Nous entendrons avec plaisir toute information qui pourrait nous être communiquée et vous la livrerons sans délai, bien sûr.

Pour l’heure, cette note de lecture issue de La Nouvelle Revue (1893, p. 893) :

Aimable fantaisie de beaucoup d’esprit qui se sert volontiers de la forme humoristique pour faire entendre aux lecteurs des vérités assez dures sur les hommes et les choses du temps présent.

Voilà qui ne nous avance pas beaucoup. Néanmoins, gage de notre intérêt, ces quelques citations pêchées dans l’ouvrage, l’épigraphe tout d’abord qui donne le ton :

Plus le singe monte haut, plus il montre son derrière
proverbe allemand


Satire sans doute, il est des pages frottées d’âneries gratinées qui nous ont tout naturellement fait songer à celles qui feront la gloire de Marinetti :

La mort à la guerre, c’est la mort la plus poétique, la plus belle, la plus souhaitée.
Là, en pleine nature, dans l’air frais, grisés par l’enthousiasme, par les sons des marches et par les clairons, enivrés jusqu’au profond de l’être par l’ardeur de la poudre et de la fumée, pleins d’orgueil et d’amour-propre, fiers de tomber sous les plis du drapeau de la patrie, de cette grande Patrie, qui renferme tout ce qu’il y a pour nous de plus cher au monde, vous recevez en pleine poitrine une balle et sans même un râle vous expirez contents d’avoir servi votre pays, la terre de vos aïeux.


Il est difficile de s’en tenir au premier degré cependant et nous vous livrons, pour vous en faire une idée quelques chapitres choisis qui n’empêcheront personne de penser au Gog de Papini, et aux romans de l’homme-singe, tel le fameux Homme qui devint singe de Magog (éditions cosmopolites, 1930). L’enquête se poursuit…




Lire la suite

L'Œil bleu # 10

OeilB10.jpg

Encore un excellent sommaire pour la revue L’Œil bleu, fameuse publication du “XXe sauvage” dont nous sommes si fiers, ici, sur notre île. (Nous aurions dû, et mieux que ça, faire l’apologie des trois précédents numéros qui sont restés à notre chevet, truffés de bouts de papier en guise de  […]

Lire la suite

Haut de page