L'Alamblog - Manuel Orazi perdu chez les dingues (une erreur tragique) - Commentaires2024-03-28T18:27:22+01:00Le Préfet maritimeurn:md5:891a4437ffb56035bcdd99ce6fc8c9f0DotclearManuel Orazi perdu chez les dingues (une erreur tragique) - Elizabeth Prouvosturn:md5:4a33a470f90297edc1a3a4377b8384d42018-02-12T06:53:57+01:002018-02-12T06:53:57+01:00Elizabeth Prouvost<p>Oui il y a une gène à la sortie de cette expo, un manque de folie dans l’accrochage, peut être.</p>Manuel Orazi perdu chez les dingues (une erreur tragique) - Gérard Audineturn:md5:882b318106696f6a9cf979560c8082ce2018-02-11T19:35:30+01:002018-02-11T19:35:30+01:00Gérard Audinet<p>Cher Monsieur, on vient de me signaler votre article et je crois bon d’y répondre ayant coutume d’assumer mes erreurs. Ces trois dessins en question font partie d’un ensemble de 12 qui se trouve parmi les oeuvres de la collection du Dr Marie, classées neuve invention et, donc, restées à part de la Collection de l’Art brut à Lausanne. Ayant appris l’existence de ces oeuvres en cours de travail, j’en ai inclus une sélection comprenant les trois dessins en question. Je vous avoue très franchement que n’ayant pas un goût immodéré pour les oeuvres ésotériques et sataniques fin de siècle, j’ignorais le calendrier d’Austin de Croze... mais je n’en avais pas moins été séduit par ces dessins. C’est le soir du vernissage que j’ai appris le lien avec Manuel Orazi, ce que j’ai immédiatement signalé à mes collègues de Lausanne. Mais il ne m’appartient de dire s’il s’agit bien des dessins originaux d’Orazi, je ne suis pas compétent pour cela. La raison pour laquelle ces dessins se trouvent dans la collection du Dr Marie reste à etudier : un interné aurait-il eu un exemplaire de cet ouvrage de bibliophile à l’asile ? S’agit-il d’un échange amical avec le psychiatre... ou bien Orazi a-t-il payé quelques consultations avec ses dessins... L'étude restant à faire, la question n’étant pas tranchée (et peut-être devenant un peu paresseux) j’ai décidé de ne pas changer les cartels... vous laissant ainsi toute latitude pour exercer votre sagacité. Permettez-moi, en outre, de vous rassurer au sujet du catalogue : il se vend tellement mal qu’il a dû être réimprimé. Vous remerciant pour l’intérêt que vous avez porté à l’exposition et l’oeil attentif avec lequel vous l’avez visitée, bien cordialement à vous. Gérard Audinet</p>