Terrassé par la chaleur, le Préfet maritime a un mal de chien de mer à se concentrer. Il stagne dans un été comateux. Seul le ballet permanent des zoziaux conserve encore un peu d'intérêt à ses yeux. Il faut dire qu'ils se remuent, ces gaillards. J'y reviendrai, et notamment pour Loïs di S., qui, à l'évidence, a chu sous le charme de Trompette, dit Toto, lequel a connu quelque aventure il y a peu. (Tranquillisez-vous : rien de grave.)
A l'heure propice où l'air est encore doux, il s'agit de réparer un oubli de l'Alamblog : on trouve en effet une nouvelle inédite d'H. H. Ewers dans Le Nouvel Attila (n° 4) et comme je n'en avais rien dit, je n'ajouterai rien. Et pourquoi donc ? Pour le suspens, tout simplement. Mais nous allons avoir l'occasion de dire un mot d'Ewers prochainement.
Par ailleurs, il est temps de noter que les éditions Fornax (ex maison "du Fourneau") dispose enfin de leur site : www.fornax.fr ; on y trouvera des ouvrages de bibliophilie, de la littérature contemporaine, des douceurs fin-de-siècle (et pas que), quelques ouvrages de jeunesse de Guy Lévis Mano et même des photos. Ah ? Si si.
Et puis la rentrée, ça promet.
Tout d'abord, et not least, Patrick Fréchet publiera sa Bibliographie des éditions de la Revue blanche (Du Lérot). Ca ne lui vaudra peut-être pas le prix Goncourt - j'ai bien écrit peut-être - mais il est évident que cet opus manquait à nos bibliothèques depuis fort longtemps.
Pour finir, une information toute fraîche :
Le prochain roman d'Emile Brami s'intitulera Le Manteau de la Vierge. Il paraîtra assurément au cours des mestres à venir.
Sur ce, Le Préfet maritime retourne à son activité favorite, ces derniers temps : la fabrication de citronnade bien acide. C'est pas plus con qu'autre chose finalement, et comme le prétend la sagesse populaire, ça lui évite de brûler des mobylettes — loisir bien trop calorifère par ce temps.
PS : Les petits farceurs qui prétendent que l'Alamblog leur a donné envie de lire Le Dernier Testament, le fameux trilère de Philip Lee Roille dont nous nous sommes gaussés le mois dernier... n'auront qu'à s'en prendre à eux-mêmes.