Au noir carrefour
Entends la musique,
Orgue mécanique,
Vieil air de toujours…Personne n’écoute
Mon Dieu ! qu’il fait noir !
Le vieux toit s’égoutte
Au bord du trottoir…Toute la semaine
J’ai traîné ma peine
Sous le ciel transi
— Tiens ! cette fontaine
Pleure mon souci ! —Allons, je vais boire
Mes larmes ici :
La drôle d’histoire
De finir ainsi…—Ca c’est bien ma veine !
Il faisait si noir ! —
C’est un urinoir
Qui pleurait ma peine…
Faut-il ajouter que Léon Laval, qui donnait ce poème à la revue des Primaires, à une date indéterminée, n’a pas connu le succès ?
Mais nous ignorons tout de ce poète, qui pourrait être un auteur luxembourgeois, à moins qu’il ne s’agisse de l’instituteur, qui, alerté par deux de ses écoliers, constata leur découverte des grottes de Lascault. Allez savoir.
Quant au fou, il serait émêché qu’on n’en serait pas autrement surpris.
1 De Mijo -
tombée par hasard dans cet urinoir
mon dieu quel plaisir d'ainsi découvrir
de Monsieur Laval, ces mots et ce noir
2 De Radio RCM -
Bonjour,
Je découvre votre blog suite à une recherche sur la musique, et j'en profite pour vous annoncer la sortie du nouveau site d'RCM (Petite radio locale Française). Je vous invite aussi à passer pour nous écouter ( www.rcmlaradio.fr un petit bonjour sur le Tchat nous fera un plaisir immense).
Amicalement,