Le Bathyscaphe est à l'eau

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Nous arrive de Montréal un Bathyscaphe tricolore auquel on souhaite bon vent, ou bonne vague, pour être tout à fait poli. Au sommaire : Pierre Peuchmaurd, auquel nous consacrerons bientôt un billet, des aphorismes de Jacques Sternberg, Benoit Chaput, Hannah Reinier, Anne-Marie Beeckman, Jimmy Gladiator, Byron Coley, Thurston Moore, un article de Bérengère Cournut qui vient de découvrir Henri Simon Faure avec délice, Julien Lefort, Daniel Canty, Romy Ashby, et un article d’Antoine Peuchmaurd sur Jean-Pierre Martinet qui nous va droit au coeur.
Pour faire connaissance, les premières lignes de l’éditorial de ce tabloïd bilingue :

Sitôt lancé, il tombe à l’eau. Il tombe à l’eau et pour lui l’aventure commence : c’est le Bathyscaphe, “appareil habitable destiné à conduire des observateurs dans les grandes profondeurs sous-marines”. Comment, dans ces conditions, redouter l’échec ? Coulé, le bathyscaphe est bien dans son élément. C’est son baptême de l’eau, les toutes premières brasses. Voilà enfin lancé notre véhicule des abysses.
Pourquoi un bathyscaphe ?
Pour changer du métro et du vélo. Parce qu’il y a des fonds littéraires, des courants de révolte profonds, des choses qui grouillent dans les abysses et dont on veut suivre les mouvements.
Parce que ce qui nous importe semble se passer vingt mille lieux sous la surface de l’évidence.


Le Bathyscaphe, appareil habitable à conduire des observateurs dans les grandes profondeurs sous-marines. Quadrimestriel, 5 piastres, 5 american dollars ou 5 euros.
Disponible à Paris aux librairies Va l’heur, Vendredi et Anima.
Abonnement par mandat-poste, au nom du Bathyscaphe, éditions Seuls maître à bord et L’Oie de Cravan, 5455 rue Saint-Dominique, Montréal, Québec, H2T 1V5, Canada.

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