Marc Stéphane par Joseph Billiet

sc0000fe79.jpg Marc Stéphane en “prolétaire des champs”.



Marc STEPHANE. — Contes affronteurs (Cabinet du Pamphlétaire, 91, rue Péronnet, Paris, 1910)


Trois histoires horrifiantes de métempsychose, de folie et de possession ; sur des bases scientifiques modernes, — encore que la science moderne soit ici fort malmenée, — un rêve de Poë halluciné, tendu ; une prose d’écorché vivant. Souvent rebuté, mais curieux et entraîné, on poursuit jusqu’au bout, trébuchant parmi les cahots et les hoquets de dégoût ou d’effroi, dans la voiture de sorcellerie aux ressorts de rude syntaxe. La cruauté naîtrait d’une objective discipline et d’un art savant. L’emportement, les maladresses, les allusions de pamphlétaire, la réthorique (sic) de Marc Stéphane nous préservent de la sueur froide.
J. B.

Joseph Billiet, L’Art libre (Lyon), 1910, pp. 210-211.



Marc STEPHANE. — Aphorismes, Boutades et Propos subversifs d’un ennemi du peuple et des lois (Cabinet du pamphlétaire, Paris, 1910).

Nul ordre extérieur n’intervient pour une classification des divers paragraphes de cette brochure analytique. L’unité est faite de la personnalité de l’auteur qui ne se détourne de paradoxales et neuves méditations que pour brandir ses indignations d’honnête homme, ses rancoeurs d’artiste, pour fouailler des sots et marquer au fer rouge des canailles.
J. B.

Joseph Billiet, L’Art libre (Lyon), juin 1910, p. 348.

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