L'Affaire Hem (communication institutionnelle)

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Dans Tirage de tête (éditions de la Soupente, mars 2010), on abandonnait le héros Michel Touchalon fin 1999 seul dans un grenier des Halles, aux prises avec les huissiers…
Dix ans plus tard, il revient sous le pseudonyme de Michalon, dans un formidable feuilleton semi-quotidien, L'Affaire Hem, en ligne depuis le mois de mai...


L’Affaire Hem : une plongée stupéfiante dans les petites vertus, les mœurs inqualifiables du monde de l’édition germanopratine, avec des profils reconnaissables sous des patronymes légèrement déformés pour éviter des procès en diffamation.

L’Affaire Hem : le feuilleton pipole de cet été torride, tout en questions brûlantes :
— Touchalon réussira-t-il à ravir Amélie Nothomb et Anna Gavalda à leurs éditeurs respectifs?
— Charles Dantzig réussira-t-il à baiser Gustavia ?
— À qui Gustavia devra-t-elle se prostituer pour que le livre de Kub obtienne un prix lors de la prochaine rentrée littéraire ?
— Qui parviendra à la détacher de Touchalon ? Et à quel prix ?
— Le projet de Jean Kub de l’enlever pour vivre avec elle sur une île déserte connaîtra-t-il un début d’exécution ?

Voilà quelques-unes des questions qui ne seront éventuellement résolues que dans un millier d’épisodes.
L’Affaire Hem
les jours impairs à midi pile sur le site officiel




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RAPPEL DU PRECEDENT EPISODE


Le récent rachat par Max Milo permet à Michalon de continuer de publier tranquillement sous le même label "Michalon" — un pensum libéral de Crapez voisinant avec un reportage chez les pauvres de l'excellent Etienne Liebig, futur floué. Le site internet est inchangé, sauf la subtilité "Michalon éditions" au lieu de "éditions Michalon" (mais sur les couvertures des nouveautés on continue de voir le triste cartouche gris portant son nom), et l'adresse des bureaux désormais rue de Lancry, chez Mac Milou. Échanger le carrefour de l'Odéon pour les lisières de Boboland… c'est tout lui ! Mais lui, il habite rue du Cherche-Midi, faut pas pousser.
Sa parution sur papier, avec une préface de Corinne Maier bravement intitulée "Édition, piège à cons" et une postface du Tribunal de commerce : synthèse de jugement avec pseudonymes pas difficiles.
NB : Malgré l'absence de diffuseur on peut très facilement le commander :
Sur tout ça il y a plus d'infos sur le site touchalon — rubrique "Saga Michalon" (série d'articles mis en ligne depuis le début de l'année) qui commence par un bel extrait de Ne nous fâchons pas, le film — avec liens divers.
Comme c'est un peu touffu, voici des liens sur les documents les plus "utiles" :
- Dernier commentaire sur l'affaire par Maraud : "Michalon au balcon"
- "Mac Milou fait de l'édition" avec lien sur l'interview de Jean-Charles Gérard (Max Milo)
- Le point de vue de Maier avec le jugement original du tribunal de commerce
- L'annonce du "Dîner de cons" qui a réuni une quinzaine de floués de Michalon le 30 mars dernier, dîner au cours duquel ont été envisagées de futures actions collectives, notamment judiciaires, actuellement en discrète préparation (à suivre…), et son compte rendu par Maraud : "Banquet littéraire"
Quoi qu'il en soit, le michalon a trouvé une manière de perpétuer son nom. Il court désormais peu de risque d'être oublié...
On pourrait d'ailleurs en faire un nom commun (très) avec le soutien de Michel Audiard (Ne nous fâchons pas) : faire le michalon, synonyme de faire le con, plus rococco sans doute, avec cette nuance qu'elle souligne qu'un michalon reste supportable au cinéma. En vérité, un bourgeois qui se désennuie en faisant mine de mener une activité esthétique ou intellectuelle ne sera jamais qu'une plaie sociale. On n'est plus en 1900 que diable !
Vivement la loi anti-michalon.



Clément Maraud Tirage de tête. Préface de Corinne Maier. Postface du Tribunal de Commerce. — Montrouge, éditions de la Soupente, 20 € franco de port, à commander sur le site.

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