La Connaissance (Paris) : ne manque pas, dans un autre domaine, de faire aussi de la bonne besogne. Malgré lés difficultés matérielles qui prennent à la gorge une revue jeune s'acharnant à paraître sur cent pages. « La Connaissance » accomplit son programme, avec sérénité. René-Louis Doyon, son directeur, n'a pas hésité à sacrifier pour la tenir en vie, tous les bénéfices réalisés par les « éditions de la Connaissance », et c'est là une preuve de désintéressement qu'il faut souligner. Le numéro d'octobre est à la hauteur des précédents. Des lettres de Tagore, précédées d'une étude de E. Le Brun sur le poète, des lettres inédites de Stendhal, des articles de Reboul, Guétary, E. Baylet, Cassou, Pitollet, etc., et les propos d'un mandarin composent un sommaire opulent. Nous souhaitons à « La Connaissance » de pouvoir poursuivre son effort.
L'Art libre (n° 15, novembre 1920, p. 208)
A suivre sur l'Alamblog, prochainement, la bibliographie de La Connaissance...
1 De Alain Paire -
Un ami, Maurice Poccachard, me transmet aujourd'hui une sentence qui figurait au fronton des éditions de Doyon. Lieu commun qui implique humour, "On se lasse de tout, sauf de connaître" . A.P
2 De Le Préfet maritime -
3 De Maurice Poccachard -
Sauf que j'ai manqué de rigueur, et c'est impardonnable de ma part.
Dites, Monsieur le Préfet maritime, pouvez-vous raccourcir "prochainement" pour la bibliographie ?