Bonnand se la pète en Syrie

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On pouvait aisément attendre quelle soit close pour lire la correspondance électronique d'Alain Bonnnand à Roland Jaccard. Il n'y avait nulle urgence à nous balancer Le Testament syrien car Bonnand en est à meubler.
Dans ce nouvel opus, il se montre pataud, enfile des perles, des sentences de broc, fait des endives au jambon, statue (en se plantant) sur le passage dans le domaine public d’Émile Zavie (cf. apostille), nous met sous les yeux sa bien inutile existence au pays des Centre Culturel Français et autres regroupements d'expatriés (mais il joue au football, lui, l'intellectuel, symptôme bien clair de cet élitisme condescendant et faussement alerte). Tout en nous faisant bien comprendre que les femmes, hein, il les observe, les connaît, et les tient à sa pogne.
Le pauvre vieux.
Et puis, puisqu'il est français et philosophe (au moins), il fait de l'humour et se demande par exemple si les tanks syriens sont climatisés. Bonnand s'essaye à l'humour noir (une révolution ça mérite, non ?)... Son coq-à-l'âne avec Jaccard (dont on se demande bien quelles pouvaient être ses réponses) en devient vite oiseux, puis ennuyeux, puis pénible, au point que l'on regrette beaucoup sa première manière, celle de Martine résiste.

Et puis on passe à autre chose en allant chercher des livres de Cingria sur AddAll et sur Galaxidion.



Alain Bonnand Le Testament syrien. — Paris, Écriture, 128 pages, 14,95 €



NB L’œuvre de Zavie ne tombera dans le domaine que le 1er janvier 2014.

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