Le discret et méthodique Jacques Sommer, paraîtra à la rentrée sous les auspices du Meurtre.
Un roman qui donnera peut-être envie de passer à l'acte... Voici, en attendant de lire l'opus, un résumé de l'éditeur :
Frantz, appelé par un ami pour être son exécuteur testamentaire, se rend en train dans l'Est de la France. Devant la gare, Nathalie, une jeune fille sort d'une limousine blanche, poursuivie par un homme. Frantz intervient dans la bagarre et tue l'individu. Le cadavre déposé dans le coffre de la voiture, ils s'enfuient. Commence alors une cavale désespérée.
Depuis la publication en 1973 des poèmes de Nervures du givre (Guy Chambelland), du roman poétique Les Seuils (Albin Michel, 1974), et de la très ambitieuse Prose d'Aubervilliers (Dumerchez, 1996), Sommer n'a jamais manifesté une activité tapageuse. On l'imagine d'ailleurs peu se lancer dans une cavale - il aurait dû se méfier d'une jeune fille jaillissant d'une limousine blanche...
Tendance fantôme sous imperméable, il sert une prose méticuleuse, cérébrale, tirée à quatre épingles, nettement remarquable dans le paysage littéraire contemporain, au point d'en être envoûtante.
A dénicher, à suivre, à lire.
Jacques Sommer Le Meurtre. - Paris, Pierre-Guillaume de Roux, 280 pages, 19,50 € Parution le 12 septembre 2013.
