Feu rouge, on patiente

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Une maison d'édition qui annonce sa création en balançant un pavé russe noir et rouge de six cents pages avec une préface d'Eric Naulleau, ça ne peut qu'attirer l'attention. Avec un logo en forme de guillotine pour ne rien gâter.

Faute d'avoir lu encore complètement Feu rouge du peintre et écrivain Maxim Kantor — quand les peintres se lâchent, il faut digérer leurs fresques généreuses —, nous resterons circonspect et n'en dirons rien encore, si ce n'est que les surprises n'y manquent pas, comme les portraits et traits chez ce satiriste expert *.

Il sera temps, lorsqu'on aura ingurgité ce maousse panorama de la Russie et de l'Europe d'hier et d'aujourd'hui avec morceaux de Poutine et nimbes de fascismes serpentants, d'en dire un mot plus informé...

Pour l'heure, notons l'audace.



Maxim Kantor Feu rouge. Roman cathédrale, traduit du russe par Yves Gauthier. Préface d'Eric Naulleau. — Paris, Louison éditions, 751 pages, 29 €



* Rappel : en 2012 le musée du Montparnasse donnait un rétrospective de l'oeuvre de Maxim Kantor. Le catalogue s'intitule Vulcanus ( Satires dans tous les sens)

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