Ohl empoché

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La famille Ohl est au programme cette semaine. Il faut vous y faire.
Plusieurs billets leur seront consacrés.
Pour Jean-Pierre (Ohl), c'est un nouveau roman attendu chez Gallimard ainsi que la version poche de M. Dick en Petite Vermillon à la Table ronde. Les amateurs de Charles Dickens vont se régaler, comme tous les amateurs de récits à coulisses, diablement vivants et pleins d'ironies sorties avec un air pince-sans-rire. On a toujours dit que Jean-Pierre Ohl était le plus britannique des frères Ohl.
Michel (Ohl) était, on le sait ici à l'Alamblog, le plus zaporogue des deux, le plus échevelé et, dès lors qu'il avait un crayon en main, le plus jusqu'au-boutiste. Car, sachons-le bien, c'est tout de même Michel Ohl qui a inventé le "mastaraglu"...
Explications :

C’est par pur altruisme que Michel Ohl a rejoint le groupe des écrivains imaginatifs débordants, et s’est laissé classer dans ce club informel des gens d’esprit avec ses pairs Maurice Roche, Jean-Pierre Verheggen, Alphonse Allais, Raymond Queneau, Boris Vian, Alfred Jarry et quelques moralistes carabinés du genre de Félix Fénéon. Ajoutez à cela son goût personnel pour les collages à usage épistolaire, vous avez le portrait de l’original bravant les conventions d’un monde codifié qui n’apprécie rien tant que le sérieux et la morgue. Dans ces pages où se percutent les notes de zinc, les détournements, les anagrammes, les calembours, les anecdotes, les récits de rêves fous et ses méditations de lecteur frénétique, ces pages où résonne le «mastaraglu», la langue des morts de son invention, on retrouve toute la jubilation et toute la déflagration de la littérature en marche.



Michel Ohl Petites Scènes de la vie en papier. Anthologie établie par Dominique Nogués et Jean-Pierre Ohl. Préface du Préfet maritime. - Paris, La Table ronde, 256 pages, 8,70 €

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