Flemmard comme une couleuvre à l'approche des froidures, le Préfet maritime bouquine sans se soucier du temps qui passe. Y devrait pas, on est d'accord. N'empêche, quelques bons livres sous la pogne, une chaise longue qu'il échange de temps temps pour un canapé ou un banc de pierre chauffé à mort […]
Mot-clé - Charles Baudelaire
Baudelaire chez les singes
Le 24 avril 1864, Baudelaire met un pied à Bruxelles. Il a l'intention de rester quinze jours, le temps de prendre des notes sur les collections de peinture particulières réputées du jeune royaume (fondé trente-quatre ans plus tôt). Deux ans plus tard, s'ennuyant mortellement, le poète est toujours […]
L'Esthétique de la laideur (1920)
Émile Malespine (1892-1952), médecin de formation, fut un personnage de l'avant-garde lyonnaise, notamment en dirigeant la revue Manomètre. Il eut aussi le temps de créer le Théâtre radiophonique de Lyon-PTT, le Théâtre ciné-club du Donjon et de réaliser plusieurs films d'avant-garde dont un sur le […]
René Dalize et les mystères du pilotin Baudelaire
Les Lettres LE PILOTIN BAUDELAIRE On a longtemps et vainement discuté, le point de savoir si Baudelaire, embarqué par le général Aupick sur un voilier voguant vers les Indes, fit réellement le commerce des bœufs dont il eût approvisionné l'armée des Indes. Théophile Gautier l'affirme. Son […]
Brève histoire du rire
La Théière de Chardin (Christian Zeimert) J'ai beaucoup voyagé, comparant l'une & l'autre les diverses parties du globe. Chaque pays, chaque contrée a ses infirmités. La vôtre, ô Parisiens est le rire. (...) Ah ! que ce théâtre est bien votre théâtre, Français de la décadence ! Riez en […]
Cinq heures sur le boulevard (Hector de Callias)
Jolie heure et jolie comédie, Ponson décoré de frais disserte avec Monselet sur le style absolu ; Baudelaire, cheveux gris sur menton d'enfant de choeur, met en sonnet quelque crime biblique ; Gaïffe dit : — la femme est comme l'éléphant, car on l'aime et ça trompe ; un provincial explique sa […]
Un cimetière (1868)
A GOLIATH Hier soir, je cherchais une idée et je ne trouvais rien, ainsi qu'il arrive fréquemment aux créatures intelligentes, faites à l'image de Dieu. De guerre lasse, je m'endormis, et il me vint des rêves bizarres. Une foule de personnages, dont je m'expliquai fort mal la réunion, […]
Il a paru ! Gloire lui soit rendue !
Nous l'attendions : il a paru, c'est formidable. Ce livre de Paul Edwards, le fondateur de l'Ouphopo (ouvroir de photographie potentielle), est un ouvrage de référence rassemblant les récits et fictions dénigrant un art neuf, la photographie. Son sous-titre (celui du livre) en dit la haute importance. Ce qu'il ne dit pas, ce sous-titre, en revanche, c'est qu'au-delà des galéjades réactionnaires, des moqueries bien naturelles et des fictions de belle eau, digne de séduire les plus experts, tels Coolter et Quincampoix (Codex Atlanticus), suggérées par cet art naissant, on y découvre le vrai visage du véritable inventeur, jusqu'ici anonyme, de la photographie.
Oui, nautesses, nauteux, vous trouverez en avant-première la gravure qui, désormais, fera foi en la matière.
Si l'on ignore encore l'identité du bonhomme qui créa dans l'anonymat la photographie, on assiste à la présentation de sa trouvaille.
Vous ne pourrez pas dire que l'Alamblog se moque de vous ! Voilà de l'information inédite, nous la devons à Paul Edwards lui-même.
Toute librairie digne de ce nom contient d'ores et déjà une pile de cet ouvrage majeur, plaisant, savant et décillant entre ces murs. Pour faire court, ce livre est un must, un vade-mecum, un usuel, un indispensable. Et je pèse le choc de mes mots.
Paul Edwards, Je hais les photographes. Textes clés d'une polémique de l'image. — Paris, Anabet, 2006, 23 €
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