Joseph Bollery est un grand garçon au teint pâle, au visage osseux, au front large, à la voix grave et pourtant distincte. Très apparemment Saturne influença ce poète et les titres de ses livres de vers - écrits en collaboration avec Mme Emma Pellerin : La Chasse infernale et L'Impossible Rêve ne […]
Mot-clé - Léon Bloy
Les histoires de l'autre Bloy
Excellent travail des Editions des Malassis qui produisent un document dont on pouvait ignorer l'existence, à moins d'avoir étudier la vie de Bloy avec grande attention : les écrits de Georges Bloy sur les Moïs et Annamites. Ce livre dormait sous forme de manuscrit corrigé par Léon Bloy dans les […]
Les couvertures du siècle dernier (XXXVI)
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Les placets invectifs
Sous l'appellation très claire de "Placets invectifs", Les éditions Obsidiane lancent une collection dédiée au pamphlet, signe que l'époque ne souhaite pas en rester au principe de l"Indignez-vous" mais manifeste aussi des velléités de "Passez à l'acte", ou "au […]
Lettre aux Loups de Léon Bloy (1909)
40, rue de la Barre 26 nov. 1909 Monsieur, Sans perdre une heure, je tiens à vous faire savoir que je m’oppose absolument à la mention de mon nom sur une “manchette” où se lira celui de ce venimeux et parfait crétin d’Anatole France. J’ai souffert trente ans pour échapper à de tels contacts et […]
Marc Stéphane est de retour (part II)
On vous l’avait laissé deviné, Marc Stéphane (1870-1944), le Marc Stéphane dont le nom ne vous est plus inconnu, celui qui fit tabac avec Ceux du trimard, qui inventa les “propos subversifs” où il donnait quelques joviaux coups de pattes (dont vous avez eu un rappel il y a peu ici même), ce Marc […]
Mes poires, par Marc Stéphane (1904)
Marc Stéphane pendant la guerre de 1914 Léon Bloy-Marchenoir, ou l‘envieux, prophète du Dieu Jaloux. — Ce furieux (1) lunatique se qualifie orgueilleusement de dernier grand Inquisiteur de France… Et véritablement, il habillerait volontiers de la douillette chemise soufrée, tous ses contemporains, […]
Il a paru ! Gloire lui soit rendue !
Nous l'attendions : il a paru, c'est formidable. Ce livre de Paul Edwards, le fondateur de l'Ouphopo (ouvroir de photographie potentielle), est un ouvrage de référence rassemblant les récits et fictions dénigrant un art neuf, la photographie. Son sous-titre (celui du livre) en dit la haute importance. Ce qu'il ne dit pas, ce sous-titre, en revanche, c'est qu'au-delà des galéjades réactionnaires, des moqueries bien naturelles et des fictions de belle eau, digne de séduire les plus experts, tels Coolter et Quincampoix (Codex Atlanticus), suggérées par cet art naissant, on y découvre le vrai visage du véritable inventeur, jusqu'ici anonyme, de la photographie.
Oui, nautesses, nauteux, vous trouverez en avant-première la gravure qui, désormais, fera foi en la matière.
Si l'on ignore encore l'identité du bonhomme qui créa dans l'anonymat la photographie, on assiste à la présentation de sa trouvaille.
Vous ne pourrez pas dire que l'Alamblog se moque de vous ! Voilà de l'information inédite, nous la devons à Paul Edwards lui-même.
Toute librairie digne de ce nom contient d'ores et déjà une pile de cet ouvrage majeur, plaisant, savant et décillant entre ces murs. Pour faire court, ce livre est un must, un vade-mecum, un usuel, un indispensable. Et je pèse le choc de mes mots.
Paul Edwards, Je hais les photographes. Textes clés d'une polémique de l'image. — Paris, Anabet, 2006, 23 €
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