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Légère bibliographie très lacunaire des Clubs imaginaires

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C'est en forme de clin d’œil à la parution du Club des neurasthéniques de René Dalize et après lecture de "Ceci n'est pas un conte" de Fagus (1), que nous initions ici une sorte de recueil sans fin, composé de bribes issues d'un sac sans fond... C'est en remarquant que l'esprit humain n'a  […]

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Les hommes-de-plume ne peuvent vivre ? par Louis Forest


Enoncée simplement, les choses prennent parfois un accent de vérité permanente, si ce n’est percutante. Nous allons voir que la question de la rémunération des écrivains et de leur professionnalisation, pour faire suite à notre billet consacré à cette question, n’est pas nouvelle. Que non.
Nous avons déniché pour vous, grâce à Christian Laucou, un texte de 1920 qui nous paraît bien révélateur.
Anachronismes sociologiques mis à part, cette réponse de Louis Forest, à l’enquête de La Matérielle, un groupe syndical dont la feuille éponyme était enchâssée par Roger Dévigne dans son propre journal, L’Encrier (n° 9, 25 février-25 mars 1920), mérite qu’on s’y arrête.
Louis Forest (Metz, 4 mars 1872-?, 30 juillet 1933) n’est pas un complet inconnu, il fut journaliste et une personnalité publique. Après des études à Lunéville et Nancy, il avait obtenu une licence de droit à Paris et un diplôme de l’Ecole des Langues Orientales. On le retrouve au sommaire de nombreuses revues auxquelles il donne des articles historiques, littéraires, géographiques et scientifiques. Il tient une chronique au Matin, où il succède à Henri Harduin, est attaché à la Maison de la Presse pendant la guerre, fonde L’Animateur des temps nouveaux, un journal hebdomadaire illustré (1926-1933) et finit en beauté sa carrière dans le costume de conseiller général de Seine-et-Oise. C’est, dès lors, un notable qui peut justifier de sa présence parmi les 510 personnalités contemporaines de la firme Félix Potin. Il a laissé des livres, des pièces de théâtre en quantité et un recueil de portraits des Défenseurs de la justice (P. V. Stock, 1899) qui le place parmi les Dreyfusards.
Voici pour la petite histoire, mais nous allons poursuivre notre enquête à son sujet.
Quant aux éternelles questions qui nous occupent, lisez donc ce qui suit.

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