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Les Grilles du parc

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L'Arbre vengeur a rarement été aussi excité à l'idée d'éditer un livre de la collection L'Alambic. Il faut dire qu'il est signé Elisabeth Gaspar, fameuse peintre sur verre et traductrice de Charlie et la Chocolaterie (de Roald Dahl si ça vous dit quelque chose...). Dans son journal Jacques  […]

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Typo Paris

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Double événement ce soir au 31 bis rue de Montreuil dans les locaux de Gutenberg & Compagnie, qui sont aussi ceux de la Relieur Catherine Chauvel et des éditions Fornax : pour fêter ses cinquante ans de labeur à l'encre, Christian Laucou lance sa collection Les Typographes. La spécialité de  […]

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Zone à croquants

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Le Croquant indiscret est de retour ! Non plus chez les aristos et les emperlousées du XVIe mais bien parmi les siens les plus malchanceux : dans les zones vraiment mystérieuses de Paris, ces villes sans tour Eiffel ni brasseries de luxe placées entre la ville et la banlieue, entre les  […]

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Ruines de Paris (billet de saison)

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Tandis que Venise s'enfonce, Paris se ruine, c'est bien connu. D'ailleurs, depuis que le peintre parisien Hubert Robert (1733-1808) est devenu le spécialiste des vues de ruines, pré-romantique qu'il était, on n'a guère vu de décennie sans son récit des ruines de Paris. Il est vrai que le XIXe  […]

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Paris en songe

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Jacques Fabien n’est pas le plus fameux des utopistes du XIXe siècle, c’est le moins que l’on puisse dire. Assez peu fréquenté, son Paris en songe, qui avait manqué une réédition en 2001, reparaît le 17 prochain à l’enseigne des éditions Burozoïque qui se sont fait, grâce leur collection “Le  […]

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L'homme-singe dégénéré (Filadelf Gorilla)

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chiromonkey.jpg.gif J.-L. Faure, Chiromonkey


En 1893 paraissait à l’enseigne des éditions H. Jouve un opus qui semble le fruit des avancées de la science et des sarcasmes d’un citoyen : L’homme-singe dégénéré : notes et impressions d’un singe à travers le monde ancien et moderne (XII-316 p.). Ce n’est pas la moindre des curiosités.

Son auteur, recouvert du masque d’un pseudonyme poilu, philanthrope et musqué, Filadelf Gorilla, est resté anonyme, apparemment.
Malgré nos recherches, nous n’avons trouvé aucun élément permettant d’identifier le scabreux individu. Et s’il a un jour été dénoncé à la notoriété, c’est dans un lieu, une feuille, un livre dont nous n’avons toujours pas connaissance. Nous entendrons avec plaisir toute information qui pourrait nous être communiquée et vous la livrerons sans délai, bien sûr.

Pour l’heure, cette note de lecture issue de La Nouvelle Revue (1893, p. 893) :

Aimable fantaisie de beaucoup d’esprit qui se sert volontiers de la forme humoristique pour faire entendre aux lecteurs des vérités assez dures sur les hommes et les choses du temps présent.

Voilà qui ne nous avance pas beaucoup. Néanmoins, gage de notre intérêt, ces quelques citations pêchées dans l’ouvrage, l’épigraphe tout d’abord qui donne le ton :

Plus le singe monte haut, plus il montre son derrière
proverbe allemand


Satire sans doute, il est des pages frottées d’âneries gratinées qui nous ont tout naturellement fait songer à celles qui feront la gloire de Marinetti :

La mort à la guerre, c’est la mort la plus poétique, la plus belle, la plus souhaitée.
Là, en pleine nature, dans l’air frais, grisés par l’enthousiasme, par les sons des marches et par les clairons, enivrés jusqu’au profond de l’être par l’ardeur de la poudre et de la fumée, pleins d’orgueil et d’amour-propre, fiers de tomber sous les plis du drapeau de la patrie, de cette grande Patrie, qui renferme tout ce qu’il y a pour nous de plus cher au monde, vous recevez en pleine poitrine une balle et sans même un râle vous expirez contents d’avoir servi votre pays, la terre de vos aïeux.


Il est difficile de s’en tenir au premier degré cependant et nous vous livrons, pour vous en faire une idée quelques chapitres choisis qui n’empêcheront personne de penser au Gog de Papini, et aux romans de l’homme-singe, tel le fameux Homme qui devint singe de Magog (éditions cosmopolites, 1930). L’enquête se poursuit…




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